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(né en 1960 à Tbilisi, en Georgie)

Peintre

 

Parcours

 

Son grand-père était peintre et son père, compositeur : une double filiation déterminante pour Anri Basilaia, qui a commencé sa carrière d’artiste en tant que musicien.

 

Peinture et rock’n’roll Chanteur et bassiste, il joue, dès l’adolescence, dans plusieurs groupes après l’école, y compris dans l’Orchestre paternel. Mais, même quand il part en tournée, il n’oublie jamais son carnet et son crayon : déjà, il a le virus du dessin.

Celui de la scène le pousse, à 17 ans, à intégrer l’Ecole supérieure de théâtre et de cinéma de Tbilissi. Dans la foulée, il obtient même des rôles dans quelques films. A peine diplômé, toutefois, il revient à ses premières amours. Pendant une vingtaine d’années, il se partage ainsi entre la musique, qui reste son hobby, et la peinture, sa nouvelle passion.

 

Il finit par emménager dans l’atelier de son oncle, le peintre Eduard Gukasov. Ce dernier lui donne ses premiers cours de peinture et lui apprend le dessin, le pastel, les couleurs, les perspectives… C’est l’époque de ses premiers voyage à Paris, où vit sa belle-soeur. En 2003, Anri Basilaia décide de s’y installer pour de bon avec sa famille. Et troque définitivement sa guitare contre les pinceaux. 

Passants… Très vite, s’imposent les motifs récurrents d’une oeuvre essentiellement figurative : des animaux, mais surtout des personnages qui marchent, tantôt de gauche à droite, tantôt de droite à gauche, marionnettes anonymes esquissées à l’encre de Chine puis mises en relief par des couleurs vives et des collages de vieux journaux.

Qui sont-ils ? Où vont-ils ? On l’ignore, mais l’attitude est déterminée. Comme saisis en mouvement, ces “Passants”, ou plutôt ces passantes, car ce sont souvent des femmes, se croisent ou avancent ensemble, semblant imiter le ballet urbain des trottoirs parisiens.

Les solitaires, avec leurs habits chatoyants, évoquent d’avantage le pas nomade du troubadour sur une route lointaine de la vieille Europe.

 

Mythologies georgiennes… Il suffit d’un détail: les uns arborent cheveux rouges ou postiche de clown, les autres brandissent un violon ou soufflent dans une trompette.

Autant dire que la Georgie natale n’est jamais loin, dans la bohème comme dans l’ironie. Dans la série “Stalinland”, symboles et icones de la culture soviétique se retrouvent confrontés, par un jeu de découpes et d’anachronismes photographiques, à des moeurs plus libertaires et certains travers de la société de consommation occidentale.

 

Son usage de la photo pourrait l’inscrire dans la lignée néo-réaliste de Mimmo Rotella, Raimond Hains ou Jacques de la Villeglé. Mais son univers à la fois ludique et poétique, ses traits faussements naïfs, le rapprochent tout autant de Chagall, dont il revendique l’influence.

 

Patchwork… Chez Anro Basilaia, finalement, tout est patchwork, des couleurs aux matériaux : peinture à l’huile ou acrylique, pastel, collages de journaux découpés et autres papiers plus ou moins texturés.

C’est leur assemblage qui imprime le mouvement sur la partition. Depuis peu, ses passants marquent le pas : il les fige dans des pauses immobiles, croque au passage quelques animaux. L’expression des visages et des gueules n’en est que plus saisissante.

 

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Dernières expositions

 

2010 : galerie "9", Tbilissi.galerie Orel Art, Paris.

2007 : galerie "L'œil du huit", Paris. Galerie "Vernissage"Tbilissi
2006 : Ceiterbildungszentrum Norden, Allemagne.
2005 : Centre d’art national, Tbilissi.

2002 : galerie "L'œil du huit", Paris.

galerie "TMS", Tbilissi

 

 

ANRI BASILAIA

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